Cette masse de poils surplombant notre corps attise jalousie et désir.
La blondeur – cette couleur exquise, rappelant la douceur angélique et le blé des champs d’été apaise et rassure. Rien à voir avec ces blondes décolorées écervelées qui pensent pouvoir incarner une femme différente en changeant de couleur capillaire. L’illusion ne berne personne et même pire, elle peut parfois amener un certain dégoût. Racines de sorcières et pointes jaunissantes, l’association n’est pas flatteuse. Allez faire un tour du côté de la mode « Kagoru », vous ne serez pas déçu. Il s’agit d’une tendance japonaise dans laquelle s’associe le blond décoloré à un teint halé et à des vêtements hauts en couleurs.
En Europe on retrouve un spécimen au doux nom assez proche des kagorus : les cagoles.
Et puis, ces femmes ne se rendent pas compte de l’immense responsabilité qu’ont les filles aux cheveux d’or. Doux mélange entre naïveté juvénile et incarnation divine, elles sont en voie d’extinction. En effet, cette espèce est vouée à disparaître. (Il paraît d’après une étude de l’OMS que la dernière blondinette naîtra aux environ de l’an 2200).
Bientôt on ne parlera des blondes que comme d’un souvenir idéalisé. Il ne restera que de pales copies peroxydées. C’est à elles que les blondes valent leurs réputations de femmes stupides.
La blondeur et l’intelligence paraissent antinomiques. Plus la couleur est claire moins il y a de matière grise. Voyez le nombre de déclinaisons qu’il existe pour cette petite minorité capillaire: blond miel, vénitien, cendré, foncé, doré, platine… Cette couleur n’a pas non plus toujours existé. Nos ancêtres, partageaient des nuances dans des tonalités plus foncées.
Le blond est une erreur ou plutôt une mutation génétique du chromosome 12.
Comme le précise David Kingley, et c’est important de le dire, ce changement n’altère en rien les capacités intellectuelles des cheveux clairs. Par contre, on devrait peut-être faire des recherches pour savoir si les personnes jugeant les blondes comme ayant un QI inférieur ne présentent pas elles-même un déficit intellectuel. Je suis sûre que l’on trouverait des choses intéressantes. Demandez à Jane Goodhall, grande primatologue blonde des années 60, elle pourra certainement contredire ce préjugé. Enfin, elle a sûrement mieux à faire que de répondre à ces préoccupations superficielles puisqu’elle est aujourd’hui messagère des nations unies pour la paix.
Au passage : pourquoi n’existe-t-il qu’une blague sur les brunes ?
… Pour qu’elles puissent la retenir. Allez, assez de blagues de mauvais goût; et dernier conseil, je lance un appel aux derniers spécimens blonds: colorez-vous en brunes la vie sera plus facile.
3 commentaires
Your post is valuable , thanks for the info !
I appreciate looking at your web site. Thank you so much!
Thanks! It is definitely a good web page!